tag:blogger.com,1999:blog-257236272024-03-07T15:12:42.891+01:00Berlin & Belleville ...Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.comBlogger116125tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-16497018664954994592011-05-01T21:43:00.004+02:002011-05-01T21:59:58.607+02:00One trip, one noise VII<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;">Une voiture qui roule sur le périphérique la nuit, malgré les embouteillages de la porte d'Aubervillers. Retour de soirée dans la proche banlieue colonisée par défaut. </p> <p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;">Une soirée où l'on se retrouve pour fêter le temps qui passe. Souvenirs en action d'une époque révolue. Les cheveux ont grisonné, mais les visages plus fatigués ne changent pas. L'ambiance non plus, la révolte se fait toujours entendre. Résurgences du mois de mai, mais les « intellectuels de gauche » finissent toujours par se marier... On tente d'allumer moins de cigarettes en se consolant sur les bouteilles vidées. Les verres sont toujours renversés dans un regard désolé.</p> <p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;">Le temps a passé, comme <i>Si rien ne bouge</i>. On rentrera quand même plus tôt, signe que ces années ont compté...</p> <p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;">Et sur le périphérique, comme pour coller à l'atmosphère, dans l'auto-radio, le <i>grand mixe</i> de <b>Nova</b> fait ressurgir du lointain <a href="http://www.dailymotion.com/video/x1mhoq_zenzilesimplelesson_creation">la bande son</a> de cette époque passée, de ce fugace moment retrouvé....</p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><br /></p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaRcDUdkMkEWU7YJ-g9aPj0Tz96IXIbhEpy4M54RoERabD1T67NNxqyN7zBINVV9hOL5PV4jmPlie5QoZtIas5vRCdvyINEQbms056_Nz9pGLtIaU3sMxDLJ4qP1DAC0KTvWOdQA/s400/Zentone.jpg" style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 191px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5601838951427547042" border="0" />Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-9796543506669943032010-10-12T14:49:00.008+02:002011-12-23T00:22:31.695+01:00Das war mein Text...<div style="text-align: justify;">« <i>Ich habe überhaupt keine Ahnung, wann das anfing mit der ganzen Scheiße. Das ist das Komische daran. Das ist wie mit dem Untergang des römischen Reiches, da weiß auch keiner, wann das eigentlich anfing</i>.<b> »</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/MAdV1LhrDXY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-12914948131137607962010-10-06T18:48:00.005+02:002010-10-06T18:51:13.929+02:00Sans titre (10)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVssE3ibsX8bH6e_m7v21F6kbUEq1U-El_Qc7iYN3Sm8tjV8RhA1TPM2OhPV-_FQZw8zanOFgZpBggPW2dOnoBP-Sz5BXzv71FUTs45e8c8O4k6NsuwlUaHzDK7fTwhGGcnuRsFA/s1600/Alexanderplatz.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 300px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVssE3ibsX8bH6e_m7v21F6kbUEq1U-El_Qc7iYN3Sm8tjV8RhA1TPM2OhPV-_FQZw8zanOFgZpBggPW2dOnoBP-Sz5BXzv71FUTs45e8c8O4k6NsuwlUaHzDK7fTwhGGcnuRsFA/s400/Alexanderplatz.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524976538669944514" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:78%;"><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Alexanderplatz, 26 septembre 2010, 16h45</span><br /></span></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-36064988221818666782010-08-05T02:06:00.006+02:002010-08-05T02:26:00.531+02:00Belleville Stories (1)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9KLEpClRfR5KUnUp0gllsYZFZBfQRtHAfdA4rca11gFELn6XT_w44H4KLtURhyesAUnwpdG_iHL2PI2KJoDx5YtDiUuwmQw4Dxqj6iYkF3P50nNqQWzBdQR6BYM-jAZmVpWykQA/s1600/Belleville.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 287px; height: 236px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9KLEpClRfR5KUnUp0gllsYZFZBfQRtHAfdA4rca11gFELn6XT_w44H4KLtURhyesAUnwpdG_iHL2PI2KJoDx5YtDiUuwmQw4Dxqj6iYkF3P50nNqQWzBdQR6BYM-jAZmVpWykQA/s320/Belleville.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5501712850254322498" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: justify;">Ils parlent toutes les langues. Des touristes venus du monde entier pour admirer la plus belle ville du monde. Ils montent surement à Anvers, la station qui indique la correspondance avec le funiculaire de Montmartre.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Alternance sur la ligne deux. Les vieilles rames pourries cèdent la place au métro rutilant et flambant neuf. Une alternance des rames qui semble être révélatrice de celle des passagers. Les noirs, les beurs, les asiatiques, les clandestins et les paumés occupent les vieux sièges en skaï marron lacéré de la rame des années 80 sur le sol duquel gît un reste de frites séculaire qui vient rencontrer des traces liquides que l'on préfère imaginer être de la bière échappée de la boite en métal des maladroits de la nuit.<br />Le métro flambant neuf est un peu fait pour les touristes. Les admirateurs de Montmartre avec leurs sac à dos de rando, leurs baskets neuves et leurs guides dans toutes les langues qu'ils tiennent à la main. En famille ils occupent les sièges aux couleurs criardes et à la disposition originale, ils profitent de la climatisation et ne semblent pas entendre le bruit strident du crissement des freins de la rame qui fait sursauter les habitués sur le quai.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Je suis monté en courant dans une rame toute neuve, à l'arrière, dans une station où le métro est aérien. Il n'était pas encore trop tard, le métro avait ses occupants. Je ne me suis pas arrêté pour m'adosser contre la vitre, j'ai remonté la rame d'un pas décidé, d'un pas qui aurait pu me ramener plus vite vers Belleville, vers la sortie située à l'avant du métro. Pour ne pas être comme eux aussi, pour ne pas me mêler, pour avancer dans ce métro en mouvement. Des regards interrogés, des gens qui se poussent incertains et surpris devant le pas décidé.<br />A l'avant du métro, la population était moins nombreuse, plus familière peut être. C'est surement pour ça que j'ai décidé de m'assoir.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Ce couple métissé avait l'air heureux, ils riaient, rentraient chez eux dans un sourire. Dans leur complicité étalée - volontairement ou non - aux autres passagers. Mais mon regard ne pouvait pas se détacher de ce type assis en face de moi.<br />Les autres gens le regardaient aussi. Sans doute parce qu'il bavait quand régulièrement il prenait une gorgée de bière bon marché et forte en degré d'alcool qu'il devait avoir achetée dans une épicerie de nuit. Il avait les yeux fermés. Mais ce n'est pas pour ça qu'il avait du mal à boire.<br />Dans la main gauche il tenait un paquet de cigarettes vide, écrasé et une <span style="font-style: italic;">stéribox</span> ouverte. Le paquet de cigarettes n'en n'avait pas contenu depuis longtemps. La <span style="font-style: italic;">stéribox</span>, elle, était fraichement ouverte.L'été permet de dévoiler les facettes de chacun. Dans la manière de s'habiller surtout. Il est difficile de cacher les marques bleues qui couvrent les veines de l'avant bras gauche quand on porte un t-shirt.<br /><br />Les touristes et les autres se sont progressivement éloignés de lui, de moi.<br /><br />Peut être étaient-ils encore là, un peu plus loin.<br />Peut-être pouvait-on encore entendre leurs voix.<br />Peut-être aurais-je du faire comme eux, m'éloigner un peu.<br />Mais je suis resté en face de lui, je ne crois pas l'avoir regardé, j'ai attendu et je suis descendu à Belleville...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8v7Eean9cagYOBdRYbgPkvR3GTfdzsWWXHLynvu-b7ehNNa3-38pB4Zwa3wlq27x4u6ifnQo0da6hyphenhyphen7keORL_x7fyVkUwXuqgutg6NKhHg33dpsH4Msmi0K4RJOpCgZbvxKnrdw/s1600/Belleville+station.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 194px; height: 146px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8v7Eean9cagYOBdRYbgPkvR3GTfdzsWWXHLynvu-b7ehNNa3-38pB4Zwa3wlq27x4u6ifnQo0da6hyphenhyphen7keORL_x7fyVkUwXuqgutg6NKhHg33dpsH4Msmi0K4RJOpCgZbvxKnrdw/s320/Belleville+station.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5501714062325464258" border="0" /></a><br /><br /></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-78073476842875987832010-08-04T18:37:00.003+02:002010-08-04T18:47:23.436+02:00quote (5)<meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>Bela Lugosi</b> : <span style="font-style: italic;">Karloff ? Sidekick ? FUCK YOU ! Karloff did not deserve to smell my shit ! That limey cocksucker can rot in Hell for all I care ! </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>Edward D. Wood, Jr.</b> :<span style="font-style: italic;"> What happened ? </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>B. L.</b> : <span style="font-style: italic;">How dare that asshole bring up Karloff ? You think it takes talent to do Frankenstein ? It's all makeup and grunting. </span><b>
<br /></b></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>E. W. </b>: <span style="font-style: italic;">Bela, I agree with you 100%. Now, </span>Dracula<span style="font-style: italic;">, that's a role that requires talent. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>B. L.</b> : <span style="font-style: italic;">Of course. </span>Dracula<span style="font-style: italic;"> requires presence. It'</span><span style="font-style: italic;">s all in the eyes, and the voice, and the hands... </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>E. W.</b> : <span style="font-style: italic;">...That's right. That's right. You seem a little agitated. You wanna to go outside and get some air ? </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><b>B. L.</b> : <span style="font-style: italic;">Bullshit ! I'm ready now ! Roll the camera !
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG8n12NnCJR_Kss8s6r-YU9Z9Z6aVhoVEwronHydTiz361JBY5vT08oa_PyTPRo62okhjJf9n_vmuvOQbLzXsv_xmLH5g5byvAkSNyFcAk33Brl7Dzbw4CWisNRUXiAHgqN2jDsQ/s1600/Ed+Wood.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 215px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG8n12NnCJR_Kss8s6r-YU9Z9Z6aVhoVEwronHydTiz361JBY5vT08oa_PyTPRo62okhjJf9n_vmuvOQbLzXsv_xmLH5g5byvAkSNyFcAk33Brl7Dzbw4CWisNRUXiAHgqN2jDsQ/s320/Ed+Wood.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5501597179174500322" border="0" /></a></span>
<br /><span style="font-style: italic;"></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">
<br /></span></p> <meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --></style>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-76130004841382260342010-04-06T00:24:00.004+02:002010-04-06T00:33:23.167+02:00Ridiculus sum<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8XENjvsiAKZOWyr1nAf1zBwbyHKkSLPuuknmc9CuEh0CPf-azE4rMBEL_olW4IWEiHJsVR9ImvaWMkr1R5aiuseju1wQyPJC_7BNGepkyFwLT1rY2satVaDG3GBQowOOk18PzrQ/s1600/Photo0274.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 284px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8XENjvsiAKZOWyr1nAf1zBwbyHKkSLPuuknmc9CuEh0CPf-azE4rMBEL_olW4IWEiHJsVR9ImvaWMkr1R5aiuseju1wQyPJC_7BNGepkyFwLT1rY2satVaDG3GBQowOOk18PzrQ/s320/Photo0274.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456783722958869058" border="0" /></a>
<br /><div style="text-align: justify;"><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm;">« <span style="font-style: italic;">Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d’études :</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l’appelle son âge.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d’une quinzaine d’années environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu’il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d’un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n’osant même croiser les cuisses, ni s’appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d’études fut obligé de l’avertir, pour qu’il se mît avec nous dans les rangs.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Nous avions l’habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d’avoir ensuite nos mains plus libres ; il fallait, dès le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon à frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussière ; c’était là le genre.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Mais, soit qu’il n’eût pas remarqué cette manœuvre ou qu’il n’eut osé s’y soumettre, la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C’était une de ces coiffures d’ordre composite, où l’on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile. Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires ; puis s’alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d’une broderie en soutache compliquée, et d’où pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Levez-vous, dit le professeur.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Il se baissa pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d’un coup de coude, il la ramassa encore une fois.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Débarrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui était un homme d’esprit.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Il y eut un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon, si bien qu’il ne savait s’il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Le nouveau articula, d’une voix bredouillante, un nom inintelligible.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Répétez !</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Le même bredouillement de syllabes se fit entendre, couvert par les huées de la classe.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Plus haut ! cria le maître, plus haut !</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Le nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu’un, ce mot : Charbovari.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Ce fut un vacarme qui s’élança d’un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus (on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait : Charbovari ! Charbovari !), puis qui roula en notes isolées, se calmant à grand-peine, et parfois qui reprenait tout à coup sur la ligne d’un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l’étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d’aller s’asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hésita.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: italic;">— Que cherchez-vous ? demanda le professeur.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: italic;">— Ma cas…, fit timidement le nouveau, promenant autour de lui des regards inquiets. </span>
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">— <span style="font-style: italic;">Cinq cents vers à toute la classe ! exclamé d’une voix furieuse, arrêta, comme le </span><span>Quos ego,</span><span> une bourrasque nouvelle. – Restez donc tranquilles ! continuait le professeur indigné, et s’essuyant le front avec son mouchoir qu’il venait de prendre dans sa toque : Quant à vous, le nouveau, vous me copierez vingt fois le verbe <span style="font-weight: bold;">ridiculus sum</span></span><span style="font-style: italic;">. </span>»</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">Gustave Flaubert, <span style="font-style: italic;">Madame Bovary</span>, 1857
<br /></p><p></p><p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> </div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-71610949848055809552010-03-13T19:26:00.009+01:002010-03-13T20:20:30.033+01:00Ma môme<div style="text-align: justify;">Une matinée du mois de Juin à deux sur un scooter sur le boulevard des maréchaux désert. Arpenter le pavé parisien avec un ami. On trouve toujours des trésors dans les premières heures des brocantes de la capitale. J'avais trouvé <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_femme_est_l%27avenir_de_l%27homme_%28album%29">ce vinyle</a> à un euro. Et puis <span style="font-style: italic;">R.</span> de sa sagesse m'avait dit que c'était un bel album, pour <a style="font-style: italic;" href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/02%20Le%20bruit%20des%20bottes.mp3">Le bruit des bottes</a> surtout. </div><div style="text-align: justify;">
<br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghhvUssRM4-Z12QrXBz0oPBxK-o0-dN9zU5VeSlhp1GLO_VpJNjxFpxNx88fiGadQ-k3J_kKHLunrx7zCDpP8v4DMeUEQsvRzQLSI-5zGR5LVnUVeFkxIY71TOs55ZSkp5FthgWA/s1600-h/ferrat.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 219px; height: 220px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghhvUssRM4-Z12QrXBz0oPBxK-o0-dN9zU5VeSlhp1GLO_VpJNjxFpxNx88fiGadQ-k3J_kKHLunrx7zCDpP8v4DMeUEQsvRzQLSI-5zGR5LVnUVeFkxIY71TOs55ZSkp5FthgWA/s320/ferrat.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448188630318683778" border="0" /></a><div style="text-align: justify;">Quelques années auparavant à la fête de l'huma, je l'avais croisé au stand des<span style="font-style: italic;"> Amis de l'humanité</span>. Il n'avait pas chanté. Il avait juste évoqué son parcours de Tenenbaum à l'Ardèche. Un moment émouvant qui avait été guidé par un autre quelques jours avant.
<br />
<br />Dans cette petite librairie de la rue de Tolbiac j'étais entré pour acheter le numéro 'spécial fête' de <span style="font-style: italic;">l'Humanité</span> avec lequel était vendue la place. Le petit monsieur au chandail et aux charentaises qui d'un air bougon sortait de l'arrière boutique avait retrouvé le sourire en me vendant le journal. « <span style="font-style: italic;">Il paraît qu'il y a Jean Ferrat cette année. Je regrette d'être trop vieux pour y aller, vous avez de la chance... </span>»
<br />Alors j'étais allé le voir.
<br />
<br />Peut être un peu pour lui aussi.
<br /></div>
<br />En souvenir de <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-17%20Pauvre%20Boris.mp3"><span style="font-style: italic;">Boris</span></a>,
<br />
<br />Pour avoir <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-13%20Au%20Printemps%20De%20Quoi%20R%c3%aavais-Tu_.mp3"><span style="font-style: italic;">rêvé au printemps</span></a>,
<br />
<br /><a style="font-style: italic;" href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-09%20En%20Groupe,%20En%20Ligue,%20En%20Process.mp3">En groupe en ligue en procession</a>,
<br />
<br />Pour le sourire triste et beau d'<a href="http://berlin.belleville.free.fr/Video/Jean%20Ferrat%20-%20Ma%20Mme%201960%20on%20the%20jukebox%20%28480%20x%20360%29.mp4"><span style="font-style: italic;">Anna Karina à Créteil</span></a>...
<br />
<br />
<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaOqL4UClYC3kCVo-YYF1udwxOo0e7xOJkMdtxy7D-EaS-N75u2mzjKnDQj48Tgb1zw6NgpfT1sqJsgn5WWb4lalgpR0qiiLlTG7IMh6X188AEbbE-VsuzYvxnCzuHXqkN_bC4xw/s1600-h/ferrat+1968.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 284px; height: 176px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaOqL4UClYC3kCVo-YYF1udwxOo0e7xOJkMdtxy7D-EaS-N75u2mzjKnDQj48Tgb1zw6NgpfT1sqJsgn5WWb4lalgpR0qiiLlTG7IMh6X188AEbbE-VsuzYvxnCzuHXqkN_bC4xw/s320/ferrat+1968.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448189553860955314" border="0" /></a>
<br /><div style="text-align: justify;">Au moment du <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Video/14%20Jean%20Ferrat%2080%20Le%20bilan%20%28480%20x%20360%29.mp4"><span style="font-style: italic;">Bilan</span></a> on se révolte encore, on espère et on souffre. Mais on se bat. La voix monte et ne retombe pas, <a href="http://www.leparisien.fr/politique/regionales-jean-ferrat-soutient-le-front-de-gauche-12-02-2010-813844.php">le combat</a> jusqu'au bout. Le compagnon de route continue de défendre les valeurs, celles que l'on veut pour la <a style="font-style: italic;" href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-12%20Ma%20France.mp3">France</a>. Et puis chanter pour porter la colère, et<a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-21%20Je%20Ne%20Chante%20Pas%20Pour%20Passer%20Le.mp3"><i> non pour passer le temps</i></a>...
<br /></div>
<br /><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">« <span style="font-style: italic;">Il se peut que je vous déplaise</span></p><div style="text-align: center; font-style: italic;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; font-style: italic;">En peignant la réalité</p><div style="text-align: center; font-style: italic;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; font-style: italic;">Mais si j'en prends trop à mon aise</p><div style="text-align: center; font-style: italic;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Je n'ai pas à m'en excuser... </span>»</p>
<br />
<br />
<br />Tu nous manqueras <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-15%20Camarade.mp3"><span style="font-style: italic;">Camarade</span></a>....Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-84035399624104034432010-03-06T16:08:00.007+01:002010-03-06T16:24:20.231+01:00Vacances romaines<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfct5EyLd3LSXdBvfpHa4fUIAWc09E2eWD7XFt2m_rljfR5GTnugE4iGRKt16PpC0WsbrUt5HuUxyb7K8IJPAZWQtJVPrTNN94WKbf8ips3Y0ktxmP4L0vJlF1gA7ptWhK7J1K1w/s1600-h/vacances+romaines.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 193px; height: 246px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfct5EyLd3LSXdBvfpHa4fUIAWc09E2eWD7XFt2m_rljfR5GTnugE4iGRKt16PpC0WsbrUt5HuUxyb7K8IJPAZWQtJVPrTNN94WKbf8ips3Y0ktxmP4L0vJlF1gA7ptWhK7J1K1w/s320/vacances+romaines.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5445538519151392946" border="0" /></a><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.2 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P.sdfootnote { margin-left: 0.5cm; text-indent: -0.5cm; margin-bottom: 0cm; font-size: 10pt } P { margin-bottom: 0.21cm } A:link { so-language: zxx } A.sdfootnoteanc { font-size: 57% } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Un grand soleil d'hiver éclaire la place <span style="font-style: italic;">Santa Maria in Trastevere.</span> De l'autre côté du <i>Fiume</i> il fait bon vivre. Même les <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/trastevere.JPG">chats</a> se prélassent sur les capots de voitures sans âge. La <i>dolce vita</i> à l'italienne, pleine de nonchalance et de mélancolie. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; widows: 2; orphans: 2; text-align: justify;">Un jour peut être on ira à Rome sans <span style="font-style: italic;">a priori</span>, sans citation et sans film en noir et blanc. Mais en attendant on se contente des images <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/parc.JPG">sépias</a> du « <span style="font-style: italic;">vieux parc solitaire et glacé</span> » dans lequel on hésite entre Verlaine et Chateaubriand, avec la modestie romaine et le lyrisme qui lui sied. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Cette<span style="font-weight: bold; font-style: italic;"> <span style="font-size:100%;">« Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore</span></span><span style="font-size:180%;"><a style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);" class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=25723627&postID=8403539962410403443#sdfootnote1sym" sdfixed=""><sup> *</sup></a></span><span style="font-weight: bold; font-style: italic;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);"> </span></span>»</span> suggère une autre époque, intemporelle et éternelle, dans les jardins du Vatican où flotte l'odeur légère et âpre des pins parasols. Et ce monumental escalier en colimaçon dont la lumière particulière laisse apparaître les visages comme ceux d'une <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/David%20et%20Goliath.jpg">toile du Caravage</a>, évoquant alors les escaliers du Quirinal en haut desquels flotte au vent le drapeau des Piémontais, qui rappelle à Rome son caractère décalé, aristocrate et populaire. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; widows: 2; orphans: 2; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Vacances romaines</span> ensoleillées près du Colisée où l'on aimerait le temps d'une sieste oublier sa condition, ses attaches et ses obligations.
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; widows: 2; orphans: 2; text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7hqekNs3fYuVr9iQPsCGlDQjgzDGEMURsvyg5wblaESjSVrQGF3T-KDd_JNUxPjSWbiChjattq75Wsov_7dAxc5rRC6qBscXwyiBiubc0iJGjTTWY2_8ihYDt0bX8H0w8cZ0N9A/s1600-h/Vacances+romaines+-+piazza+di+Spagna+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 255px; height: 201px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7hqekNs3fYuVr9iQPsCGlDQjgzDGEMURsvyg5wblaESjSVrQGF3T-KDd_JNUxPjSWbiChjattq75Wsov_7dAxc5rRC6qBscXwyiBiubc0iJGjTTWY2_8ihYDt0bX8H0w8cZ0N9A/s320/Vacances+romaines+-+piazza+di+Spagna+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5445539326436929106" border="0" /></a></p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Vacances romaine</span>s, sous le soleil des escaliers de la piazza di Spagna,</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Vacances romaines</span>, dans l'éveil de février, avant le grand émoi,</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Vacances romaines</span>, dans le souffle printanier,</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Vacances romaines</span>, dans un instant d'éternité...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">_____________________
<br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><div id="sdfootnote1"><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=25723627&postID=8403539962410403443#sdfootnote1anc">*</a><span style="font-style: italic; font-weight: bold;font-size:78%;" >J'ai une affection particulière pour Pierre Corneille</span></p> </div> Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-55783427542371378912010-02-16T00:29:00.004+01:002010-02-16T00:50:28.066+01:00quote (4)<div style="text-align: justify;">« <i>The town will never be the same. After the Tangiers, the big corporations took it all over. Today it looks like Disneyland. And while the kids play cardboard pirates, Mommy and Daddy drop the house payments and Junior's college money on the poker slots. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>In the old days, dealers knew your name, what you drank, what you played. Today, it's like checkin' into an airport. And if you order room service, you're lucky if you get it by Thursday. Today, it's all gone. You get a whale show up with four million in a suitcase, and some twenty-five-year-old hotel school kid is gonna want his Social Security Number. After the Teamsters got knocked out of the box, the corporations tore down practically every one of the old casinos. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>And where did the money come from to rebuild the pyramids ? Junk bonds. But in the end, I wound up right back where I started. I could still pick winners, and I could still make money for all kinds of people back home. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>And why mess up a good thing ?</i> »</div><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdcusRjlV4MokrzcOwMxU5lSLMvbaHuN0TY6cH9JNF6Hd2mKsJ0ymU0Oj-LZbkgXD2BHofu8vJRQrRU85rGafk8OsPDRs_1J6hORvLsl_qa3B6Hla1FS3R8lqF-8cU6bIYx7uhDQ/s1600-h/casino.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 281px; height: 185px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdcusRjlV4MokrzcOwMxU5lSLMvbaHuN0TY6cH9JNF6Hd2mKsJ0ymU0Oj-LZbkgXD2BHofu8vJRQrRU85rGafk8OsPDRs_1J6hORvLsl_qa3B6Hla1FS3R8lqF-8cU6bIYx7uhDQ/s320/casino.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438617834643575090" border="0" /></a>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-76967743865133842232010-02-09T15:00:00.003+01:002010-02-09T15:11:54.020+01:00quote (3)<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold; font-style: italic;"></span><b style="font-style: italic;">Vincent Hanna</b><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"></span>: You know, we are sitting here, you and I, like a couple of regular fellas. You do what you do, and I do what I gotta do. And now that we've been face to face, if I'm there and I gotta put you away, I won't like it. But I tell you, if it's between you and some poor bastard whose wife you're gonna turn into a widow, brother, you are going down. </span><br /><br /><b style="font-style: italic;">Neil McCauley</b><span style="font-style: italic;">: There is a flip side to that coin. What if you do got me boxed in and I gotta put you down? Cause no matter what, you will not get in my way. We've been face to face, yeah. But I will not hesitate. Not for a second.</span><br /></div><span style="font-style: italic;"><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhbTaAcnMgeKCIEy6g_puRoYOLWXA26eQ-3pIiMh0R1yQPj8KfJ20aemib9q0hC6xX8v_X_FfLFXfNseBBQ-7V2CwLDnP8nn5Vz4-LrU_Fnuq_44laSSD7bSVI865hKDav9tGcw/s1600-h/Heat.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 285px; height: 185px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYhbTaAcnMgeKCIEy6g_puRoYOLWXA26eQ-3pIiMh0R1yQPj8KfJ20aemib9q0hC6xX8v_X_FfLFXfNseBBQ-7V2CwLDnP8nn5Vz4-LrU_Fnuq_44laSSD7bSVI865hKDav9tGcw/s320/Heat.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436245648214617058" border="0" /></a><br /></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-92193058114206937712010-01-25T20:32:00.014+01:002010-01-25T21:07:15.880+01:00(Ré)écouter Gainsbarre<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR9szKYvSBxKR9MfVS9s64su-b9qZnZ4hYIX7OTxhINI-PP3v8a4E8hBgTLwkjDi4qPRvwjmYZ59-XoLpeJeuhjCjrML8UvfgdxHuOsTZdJiD4Dzjo9v0Vqk9fjejmh9eLulFRFA/s1600-h/serge+gainsbourg+vie+heroique.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 191px; height: 229px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR9szKYvSBxKR9MfVS9s64su-b9qZnZ4hYIX7OTxhINI-PP3v8a4E8hBgTLwkjDi4qPRvwjmYZ59-XoLpeJeuhjCjrML8UvfgdxHuOsTZdJiD4Dzjo9v0Vqk9fjejmh9eLulFRFA/s320/serge+gainsbourg+vie+heroique.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430765042338774978" border="0" /></a>« <span style="font-style: italic;">Tu sais, je ne suis pas autant dans la fascination de Gainsbourg que toi </span>» m'a-t-on dit quand j'ai proposé d'aller voir <i>Gainsbourg, vie héroïqu</i>e.
<br /></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je suis probablement dans la fascination. Mais ma fascination va au delà du 'personnage', elle prend en compte l'œuvre, et une œuvre ne se lit que dans son intégralité contrairement au(x) personnage(s). </p><div> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'annonce de la mort de Gainsbourg en mars 1991 signifiait pour moi la disparition de ce personnage un peu effrayant et au regard triste des plateaux télés. Je n'avais pas encore compris ses 'provocations' et le fumeur intempestif de Gitanes qu'il était ne me choquait pas outre mesure. Aussi curieux que cela puisse paraître aujourd'hui, les fumeurs et la fumée faisaient encore partie de l'environnement quotidien. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dix ans après sa mort, on essayait d'oublier le personnage provoquant, les journaux faisaient son éloge, sous le titre «<span style="font-weight: bold; font-style: italic;">réécouter Gainsbourg, point barre. </span>»</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il fallait oublier Gainsbarre le personnage répugnant, qui suintait jusque dans l'œuvre, dans la mise en scène de l'œuvre. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">« <span style="font-style: italic;">Et ouais c'est moi Gainsbarre</span>
<br /><span style="font-style: italic;">On me trouve au hasard</span>
<br /><span style="font-style: italic;">Des night-clubs et des bars</span>
<br /><span style="font-style: italic;">Américains c'est bonnard</span> »</p> <div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">'Ecce Homo' – <span style="font-style: italic;">Mauvaises nouvelles des étoiles</span>, 1981</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/JaH58PSL_WM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/JaH58PSL_WM&hl=fr_FR&fs=1&rel=0&color1=0x3a3a3a&color2=0x999999" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" height="344" width="425"></embed></object>
<br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">....
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">« <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Gainsbourg c'est un truc qu'on a à se raconter</span> »
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">(Joann Sfar)</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">On se le raconte chacun à notre manière. On se raconte les souvenirs de ses chansons, ces moments partagés, l'érotisme et le rythme, la sensualité et les mots. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Joann Sfar ne dépossède pas Gainsbourg de son personnage, de ses personnages – malgré la mise en scène de ce double qu'il finit par intégrer. Il se raconte Gainsbourg, par la Judéité et par la tête de chou. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il laisse Gainsbourg se raconter lui-même, jusqu'à la mise en abyme quand Gainsbourg se raconte en Gainsbarre. Et c'est alors Gainsbourg qui se dépossède de lui-même. Il se vide pour se protéger, pour ne plus intervenir sur sa vie, pour la laisser aux autres. Pour prouver que l'image ne vaut rien pour elle-même, comme le montre ce court passage du film lorsque quelqu'un se met à le grimer devant lui dans un bar en lui disant qu'il l'a vu « aux guignols » sans provoquer la moindre réaction. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le personnage se confond avec la caricature de sa caricature, il n'existe plus.
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size:78%;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkislbYr8Vs4QxSMsCn1glvc3t3Zd_aLYm4rG9b13NX0sVVAW5HyCkr-ApSmQRVFCoC93bpEt0iEkM8xijAxMbQ_y6RNVC3FbksSd1FsVWxmd92yInqTgGEyvYtGdn5slmDF9LHQ/s1600-h/Gainsbourg.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 380px; height: 203px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkislbYr8Vs4QxSMsCn1glvc3t3Zd_aLYm4rG9b13NX0sVVAW5HyCkr-ApSmQRVFCoC93bpEt0iEkM8xijAxMbQ_y6RNVC3FbksSd1FsVWxmd92yInqTgGEyvYtGdn5slmDF9LHQ/s320/Gainsbourg.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430765273950222482" border="0" /></a></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:78%;">Serge Gainsbourg chez lui en 1984 (P. Duval)</span>
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Et puis on oublie ce qui n'est pas une provocation pour en revenir à l'essentiel. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Et on réécoute la musique. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; font-style: italic;">J'vous laisse, j'ai un paquet d'Gitanes à finir pour oublier un peu Mélody...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">[Soundtrack]</p><ul style="text-align: justify;"><li><a href="http://www.deezer.com/listen-2548072">Mon légionnaire</a> - Serge Gainsbourg (<span style="font-style: italic;">You're under arrest</span>, 1987)</li><li><a href="http://www.deezer.com/listen-2427782">Sorry Angel </a>- Serge Gainsbourg (<span style="font-style: italic;">Love On the Beat</span>, 1984)
<br /></li></ul>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-87638805363901171412010-01-20T18:28:00.004+01:002010-01-20T19:19:01.683+01:00quote (2)<div style="text-align: justify; font-style: italic;">« Everything a lie. Everything you hear, everything you see.<br /><br />So much to spew out.<br /><br />They just keep coming, one after another. You're in a box. A moving box. They want you dead, or in their lie... There's only one thing a man can do - find something that's his, and make an island for himself.<br /><br />If I never meet you in this life, let me feel the lack ; a glance from your eyes, and my life will be yours. »<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOQZmzWTvQO9ENPFXokiEWzRxXvNvs3t3ynnRbTakYHtwYMS4AcM97r6FlNpYH1Zun_MI7eeuMNsh8D2K-LydSuo0jcwOB2uBiyIVueky2CWUkSk_5tQPMM2kQJpmQWDczuoOijQ/s1600-h/Thin+red+line.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 196px; height: 241px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOQZmzWTvQO9ENPFXokiEWzRxXvNvs3t3ynnRbTakYHtwYMS4AcM97r6FlNpYH1Zun_MI7eeuMNsh8D2K-LydSuo0jcwOB2uBiyIVueky2CWUkSk_5tQPMM2kQJpmQWDczuoOijQ/s320/Thin+red+line.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5428877109972624658" border="0" /></a><br /><br /></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-74583650243277833822010-01-15T12:54:00.006+01:002010-01-20T18:37:07.247+01:00quote (1)<meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« <span style="font-style: italic;">Sorry boys, all the stitches in the world can't sew me together again.
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Lay down... lay down.
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Gonna stretch me out in Fernandez funeral home on Hun and Ninth street. Always knew I'd make a stop there, but a lot later than a whole gang of people thought... Last of the Moh-Ricans... well maybe not the last.
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Gail's gonna be a good mom... New improved Carlito Brigante... Hope she uses the money to get out. No room in this city for big hearts like hers... Sorry baby, I tried the best I could, honest... Can't come with me on this trip, Loaf.
<br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Getting the shakes now, last call for drinks, bars closing down... Sun's out, where are we going for breakfast ? Don't wanna go far. Rough night, tired baby... Tired...</span> »</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimgLRVSTXEjA2kT5GsZ9gl47KPM2-GnufJ1vrsyzBQM-B7kXpyGnqpGSLlJNqa6JGwA2MziWHxuHbnKzvWSBuvRGIhzKvXx4KNyt6PWciC_p4KDDHIiJFPW_6C-04Ismp3QsCZlw/s1600-h/Carlito.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 233px; height: 241px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimgLRVSTXEjA2kT5GsZ9gl47KPM2-GnufJ1vrsyzBQM-B7kXpyGnqpGSLlJNqa6JGwA2MziWHxuHbnKzvWSBuvRGIhzKvXx4KNyt6PWciC_p4KDDHIiJFPW_6C-04Ismp3QsCZlw/s320/Carlito.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426935652138034578" border="0" /></a></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></p> Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-49509171131124042212009-12-29T17:55:00.006+01:002009-12-29T18:11:54.189+01:00One trip, one noise VI<div style="text-align: justify;">Les brumes d'octobre sont loin. Elles ont laissé la place à celles de novembre, puis vint la neige de décembre. Le trajet est le même mais il évolue dans sa monotonie. Le train du Havre, Saint-Lazare à l'aurore dont on attend encore les doigts de rose sous la mousson normande. L'atmosphère d'un automne qui n'en fini pas.<br /><br />La mélodie d'une saison, entre <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/07%20Dry%20Your%20Eyes%20%28Feat.%20Sara%20Genn%29.mp3">les larmes qui sèchent</a> doucement et <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/14%20This%20Train%20%28Feat.%20Voice%20&%20Ali%20Har.mp3">ce train-là</a> qui est toujours le même...<br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1C_ddHZFgPNG4dPXeHHuTBJCTA15bqED23dGC6pFC2PVGm8h82SXAdW6ndWYoH2jmbxgR597JG3R2FQ93w4xh_C7dIot3ILjrY_ny1MN0kpeKQJrpoqXoTSFFDcetgH14iBBJbg/s1600-h/WaxTailor-Inthemoodforlife.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 190px; height: 190px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1C_ddHZFgPNG4dPXeHHuTBJCTA15bqED23dGC6pFC2PVGm8h82SXAdW6ndWYoH2jmbxgR597JG3R2FQ93w4xh_C7dIot3ILjrY_ny1MN0kpeKQJrpoqXoTSFFDcetgH14iBBJbg/s320/WaxTailor-Inthemoodforlife.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5420704056388753634" border="0" /></a>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-78931624613266028512009-11-04T22:10:00.021+01:002009-11-11T16:45:50.198+01:00Brumaire<div style="text-align: justify;">Une longue nuit dans le train, que l'on pourrait penser improbable. Des arrêts incongrus dans l'obscurité, le matin peut-être, dans des villes désertes aux gares immaculées.
<br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">La longue arrivée sur Berlin, celle qui fait traverser la ville, ce trajet qui m'avait tant plu quand je l'avais vu s'éloigner dans l'autre sens, il y a peu, mais déjà si longtemps.
<br />Le soleil se lève à l'est, à Berlin comme à Austerlitz, mais la direction n'est pas la même. « <span style="font-style: italic;">Liberté à l'est </span>» titrent les journaux français, « <span style="font-style: italic;">Freiheit für Berlin </span>» peut on lire dans la presse allemande, comme si l'espace de liberté n'était véritablement appréhendé que dans sa proximité et son assimilation.
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx9DytTIpIRFdl03lcHnx8dHte-0gylIoMLW46kmheGBGmhBw1Tvle-CkWtTct-VNdrkzKDXZ1m5NzG-RKaoxq-LJcXTYlt5DjozAgJ8vcO-_cXlCl3jMcKJ1pMAJQuKL_r-P9BA/s1600-h/DSCN1761.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 277px; height: 208px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx9DytTIpIRFdl03lcHnx8dHte-0gylIoMLW46kmheGBGmhBw1Tvle-CkWtTct-VNdrkzKDXZ1m5NzG-RKaoxq-LJcXTYlt5DjozAgJ8vcO-_cXlCl3jMcKJ1pMAJQuKL_r-P9BA/s320/DSCN1761.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5400359678858489058" border="0" /></a>...
<br /></div>
<br />Berlin où tout bouge, où tout disparaît, mais où tout revient. Berlin où il faut tout changer pour se souvenir, tout oublier pour se rappeler.
<br />
<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWeqiSb86Jv4Lggr2A45r-6zfhVgYDJwJlWRF5MaokbvGK9jM6vfyXrX42fTUnuUFKWUd47zjNVXZqMu5bL4hcDa0Un9bSuFiqNlIlex3H1ya0GJmtX4frhdT4urLKz7FrIJuHjw/s1600-h/Palast+der+Republik.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 204px; height: 145px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWeqiSb86Jv4Lggr2A45r-6zfhVgYDJwJlWRF5MaokbvGK9jM6vfyXrX42fTUnuUFKWUd47zjNVXZqMu5bL4hcDa0Un9bSuFiqNlIlex3H1ya0GJmtX4frhdT4urLKz7FrIJuHjw/s320/Palast+der+Republik.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5400363124572427778" border="0" /></a>La décision de reconstruire le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Berlin">château impérial</a> détruit en 1950 est intervenue lorsque son souvenir est devenu vivace, après que des bâches tendues à son effigie ont recouvert le <a style="font-style: italic;" href="http://de.wikipedia.org/wiki/Palast_der_Republik">Palast der Republik</a>. Le château va être reconstruit, le Palast der Republik a été détruit, mais son effigie se reflète, face à son ancienne présence dans l'architecture d'un bar, reconstruit à l'image de son défunt modèle.
<br />
<br /><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMLOhNKAGhFO8AlhJ3ShiYJWz76nmWOySffXtrIxJ-YMo_hYJ24UYABDSPVFGw2p21EIzvT_8axK-jRobcFOMrmzBuLORPvhfEJBcXqsIoLVKTsDJn84REyeJ9TYwsKAdLw4UjXQ/s1600-h/Wir+waren+das+Volk.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 168px; height: 252px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMLOhNKAGhFO8AlhJ3ShiYJWz76nmWOySffXtrIxJ-YMo_hYJ24UYABDSPVFGw2p21EIzvT_8axK-jRobcFOMrmzBuLORPvhfEJBcXqsIoLVKTsDJn84REyeJ9TYwsKAdLw4UjXQ/s320/Wir+waren+das+Volk.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5400361589553256962" border="0" /></a>L'histoire allemande est sans fin, elle se répète sans cesse. L'avenir, le présent et le passé se déclinent ici dans une chronologie décalée, dans les slogans de l'automne 1989 « <a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Montagsdemonstrationen_1989/1990_in_der_DDR"><span style="font-style: italic;">Wir sind </span><span style="font-weight: bold;">das</span><span style="font-style: italic;"> Volk </span></a>» - «<a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/wir%20sind%20ein%20volk.jpg"><span style="font-style: italic;">Wir sind </span><span style="font-weight: bold;">ein</span><span style="font-style: italic;"> Volk</span></a> » - « <a style="font-style: italic;" href="http://uinic.de/alex/programm.html">Wir waren das Volk.</a> » La peur de l'oubli du passé fait oublier le présent. Et l'Histoire entre toujours en perspective avec une autre histoire.
<br />La grandeur défie l'humain, le proche la proximité. L'intime se mêle au général, le particulier à la masse déserte.
<br />La mémoire de la rue à celle d'un peuple.
<br />La mémoire d'une histoire du temps présent à l'archéologie du disparu.
<br /></div>
<br /><div style="text-align: center;">...
<br />
<br /></div>Berlin sous la pluie, si loin, mais si proche de <a href="http://www.sommervormbalkon.de/"><span style="font-style: italic;">Sommer Vorm Balkon</span></a>, quand le soleil cède la place au brouillard et à la brume. Les pensées s'embrument parfois dans les bars, restés fumeurs, dans les soirées qui n'ont plus d'heure, dans les matins qui n'en sont pas et dans la nuit trop précoce.
<br />Berlin dans la déambulation à travers la transparence du verre qui cherche la clarté, qui fait se perdre dans une limpidité qui se tache bientôt de fines gouttelettes de pluie, qui comme une vanité rappellent sa consistance à l'apparence.
<br />
<br />Berlin en novembre, dans la douce et triste atmosphère « <span style="font-style: italic;">des brouillards et des brumes basses qui sont la transudation de la nature d'octobre en novembre</span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-family:verdana;font-size:85%;" ><span style="font-style: italic;"> </span><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:100%;" >*</span></span> »
<br />
<br />_______
<br /><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P.sdfootnote { margin-left: 0.5cm; text-indent: -0.5cm; margin-bottom: 0cm; font-size: 10pt } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="text-align: justify;" class="sdfootnote"><span style="color: rgb(51, 51, 51);">*</span> <span style="font-size:78%;">Extrait du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier » </span></p> <span style="font-size:85%;">
<br /></span></div>
<br />Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-86400718288533394272009-08-24T23:09:00.004+02:002009-08-24T23:17:12.856+02:00One trip, One noise (VI)<div style="text-align: justify;">
<br /><meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"><title></title><meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Win32)"><style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Une voiture qui zigzague dans la circulation légèrement dense de l'A6. La descente sur Paris, qui se laisse brusquement découvrir par le quart Sud-est, paysage urbain d'une ville qui se dévoile. L'A6b qui arrive directement sur la porte d'Italie. Le retour avec un disque dans le lecteur CD. En <span style="font-style: italic;">live</span>, pour se sentir vivant.
<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'attente, la suite, peut être... <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/1-02%20Septembre%20en%20attendant.mp3">Septembre, en attendant</a>... <span style="font-style: italic;">la suite des carnages</span>.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNsrwwQxYFuA715jq0pngKhwn1ASr8r-IwaCCpQOmyA3aeicz_vkbB5jSufJjeVsCCbz6Gmn8RarmskAeaBqIYGCJWpZSr5XjQ4_209CIBbF5rVQc_fe6i3GkOUNaovzajO9HLTQ/s1600-h/666+-+667.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 207px; height: 207px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNsrwwQxYFuA715jq0pngKhwn1ASr8r-IwaCCpQOmyA3aeicz_vkbB5jSufJjeVsCCbz6Gmn8RarmskAeaBqIYGCJWpZSr5XjQ4_209CIBbF5rVQc_fe6i3GkOUNaovzajO9HLTQ/s320/666+-+667.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5373641955270473346" border="0" /></a></p><p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-65254140885026440982009-08-11T23:58:00.014+02:002009-08-12T00:10:50.491+02:00Le sourire de la Girafe...<div style="text-align: justify;"><br /><br /><div style="text-align: justify;">Qui habite les histoires des enfants,<br />Et celles des plus grands,<br />Pour s'endormir.<br /><br />Qui improbable-dans le parc de la tête d'or-au regard des passants,<br />De son détachement résonne dans l'avenir,<br />Et permet de supporter la terreur et la douleur.<br /><br />Le sourire de la girafe,<br /><div style="text-align: center;">énigmatique,<br /></div><div style="text-align: right;"><div style="text-align: right;"> lunatique,<br /></div><br /><br /></div><div style="text-align: center;">Triste et surréaliste.<br /></div></div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigYstTcwcYGrhcd4bIsw93Ms182_tHDs0NQ2yJAQcGHNe0sRT3J7kY63CKgJZFnWYD4OO9jRFJSJ8-66Vf4xseR4ytDI6nSKIeoaefkvnqf9dI5GDDUgkwyskq6JFFqW9vMZ6RHA/s1600-h/la+girafe+en+feu.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 203px; height: 262px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigYstTcwcYGrhcd4bIsw93Ms182_tHDs0NQ2yJAQcGHNe0sRT3J7kY63CKgJZFnWYD4OO9jRFJSJ8-66Vf4xseR4ytDI6nSKIeoaefkvnqf9dI5GDDUgkwyskq6JFFqW9vMZ6RHA/s320/la+girafe+en+feu.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5368829332188228322" border="0" /></a><span style="font-size:78%;">Salvador Dali - <span style="font-style: italic;">Girafe en feu</span>, 1935<br /><br /><br /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:78%;"><span style="font-size:100%;"></span></span>NB : c'est le 100e post de ce blog en trois ans et demi, oui je suis une feignasse...<br /></div></div><br /></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-82891553441187688952009-07-30T14:47:00.002+02:002009-07-30T15:03:59.132+02:00Sans titre (9)Journée pourrie...<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/mlneYuBzKBg&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/mlneYuBzKBg&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-62397953478177742552009-07-14T20:43:00.005+02:002009-07-14T21:02:44.354+02:00No comment (2)<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/7qpjeMTRq7w&hl=fr&fs=1&rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/7qpjeMTRq7w&hl=fr&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-35666735773238950372009-06-23T19:46:00.014+02:002009-06-23T20:15:00.445+02:00Profils Paysans (Chapitre I - l'approche)<div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Sentir l’odeur du foin de ces journées de juin</span>. Ces herbes hautes qui structurent un paysage qui se trouve modifié brutalement. L'attente de quelques mois fauchée en quelques heures, pour prévoir l'hiver, nourrir les bêtes, et recommencer le cycle des saisons. La peur de la météo, de ne pas avoir choisit le bon moment pour faucher et pour endainer. Il pleut parfois sur l'herbe sèche, on ne peut pas toujours prévoir les caprices de la pluie dans les paysages verdoyants. Passés l'énervement et la déception, il faut recommencer, s'accrocher, ne pas tout laisser partir à vaut l'eau, être patient. Ce sont quelques journées de perdues, mais demain il fera beau et l'on pourra botteler.<br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLMnfYLavcU-her7tE-T1A3oNcqhrVLFahHR6B-ZdoDiZxwxibzxgKb5rGE9MdWp08J4njAOwQjBfQgmN9QqGlcAHNUxbbC8CL6yaALT1FgnY17FNr1y2-Pz4NeMO0c1K6ktYaAw/s1600-h/foin+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 244px; height: 175px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLMnfYLavcU-her7tE-T1A3oNcqhrVLFahHR6B-ZdoDiZxwxibzxgKb5rGE9MdWp08J4njAOwQjBfQgmN9QqGlcAHNUxbbC8CL6yaALT1FgnY17FNr1y2-Pz4NeMO0c1K6ktYaAw/s320/foin+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5350582987199500370" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Les ballots parfois lourds</span>, surtout les premiers quand la botteleuse n'est pas encore réglée.<br />Les bras souffrent d'abord, quand il faut les charger dans la remorque, mais il y a l'apprentissage de la conduite du tracteur, on se sent fier dans la cabine qui n'est pas climatisée. Le ruissellement chaud entre les omoplates, le t-shirt parfois enlevé révélant un bronzage encore partiel des avant-bras et les brindilles qui viennent se mêler à la sueur acre.<br />Les mains et les cals souffrent ensuite, de les porter à bout de bras à la fourche dans le grenier, mais on ne se plaint pas, on pense à ceux, qui sous la chaleur des tuiles et dans la poussière, les tassent de manière efficace en s'écorchant les doigts sur les ficelles.<br /><br /><br /><span style="font-style: italic;">Et les soirées légères</span>, ces rafraichissements pris juste après qui ont un meilleur goût que l'eau chauffée sous le soleil de la fin d'après midi. Le dîner dans le jardin peu de temps après, souvent tous ensemble, le temps de retrouver une apparence convenable après une douche. La fête de la musique parfois, malgré la fatigue et les courbatures.<br /><br /><div style="text-align: center;">...<br /></div><br />Le mois de juin dans la douceur qui suit le labeur, la satisfaction d'agir pour l'après. Ce moment nécessaire pour que les saisons puissent suivre leur cours.<br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34734.html"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 191px; height: 254px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJLsgsJ1gT-XfTu7puOHGOTs3Og4GMWxLkksiOuy9l-eltWb6JCwNvmA4qjNm_KQ7aCDlsE1ckPQP4k4H2KXgtWjX88Xi5UATs07cmL2hgQf_zOEzj1HFaMx_6HRgsR1nyqjb7ow/s320/Profils+paysans+I.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5350582431113077282" border="0" /></a></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-13906041567187375192009-06-04T22:53:00.002+02:002009-12-29T18:10:37.862+01:00One trip, One noise (V)<div style="text-align: justify;">C'était au mois de juin il y a plus longtemps encore. L'année touchait à sa fin dans ce Lycée parisien. Des pic-niques étaient improvisés dans le square qui se trouve en face. On ne venait plus beaucoup, prenant pour excuse ces grèves qui "paralysaient" la capitale. Les métros ne fonctionnaient pas et les voitures s'embouteillaient dans les couloirs de bus. Le vélo, seul moyen de transport rapide et efficace, roulait sur le trottoir et slalomait imprudemment entre les voitures et les bus à accordéon dans cette rue en pente qui se laisse habituellement dévaler dans un frisson.<br /><br />A cinq sur trois vélos on se prenait parfois à <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/07%20California%20Dreaming.MP3">rêver de la Californie</a>...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWgml4JF9Dyota_Q3nbIJMHDortQ_Pfxn86QzDlscCeCNIdM5zNFj_51ilR2rSU5L952j-mR9ZOyK8HmNbjsIPx5kDZv1zKkC3s0tGsSn4UR4z8HzFRrObRx71lMH3ipEDF3obvg/s1600-h/California+dreaming.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 207px; height: 203px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWgml4JF9Dyota_Q3nbIJMHDortQ_Pfxn86QzDlscCeCNIdM5zNFj_51ilR2rSU5L952j-mR9ZOyK8HmNbjsIPx5kDZv1zKkC3s0tGsSn4UR4z8HzFRrObRx71lMH3ipEDF3obvg/s320/California+dreaming.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5343581574890647058" border="0" /></a></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-70393920882099266792009-05-23T12:42:00.006+02:002009-12-29T18:11:02.777+01:00One trip, one noise (IV)<div style="text-align: justify;">Le mois de juin, il fait beau, les arbres ondulent dans la douceur du printemps. Des journées au lac ou à le rejoindre le long de routes de la périphérie berlinoise. Des levers tardifs et des journées à récupérer de la nuit précédente, souvent passée au <span style="font-style: italic;">Club der Visionäre</span>, au <span style="font-style: italic;">Cassiopeia</span>, ou sur le <span style="font-style: italic;">Boxi</span>. Le tram pour se remettre des trajets noctrurnes en vélo, le soleil à travers la vitre, les écouteurs dans les oreilles et la musique qui donne le rythme.<br /><br />La pensée de la nuit qui s'est écoulée et de cette <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/02%20Krieg.mp3">guerre </a>permanente du milieu alternatif pour savoir <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/03%20Wer%20sind%20Wir.mp3">qui sommes nous</a> ...<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHbpdUv0mieQbSTFKd12RoRqS2ghpgkFE1-WXcU8SV29l8toi7R0xhAPtqgFgvsI6TwpDYh8JYeexib6Ubzu7eekx2mPKklzOUqWIHyqlgNnU64rX6h21aJUVKQlsfmIq_Umzx_g/s1600-h/tram.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 280px; height: 192px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHbpdUv0mieQbSTFKd12RoRqS2ghpgkFE1-WXcU8SV29l8toi7R0xhAPtqgFgvsI6TwpDYh8JYeexib6Ubzu7eekx2mPKklzOUqWIHyqlgNnU64rX6h21aJUVKQlsfmIq_Umzx_g/s320/tram.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338973976659886322" border="0" /></a><br /></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-47787920543236073172009-05-17T14:32:00.005+02:002009-05-17T14:43:44.634+02:00Aimer, Paris, Mai<div style="text-align: center;">"<span style="font-style: italic;">Le rossignol alors s'efforce</span><br /><span style="font-style: italic;"> De chanter et mener grand bruit.</span><br /><span style="font-style: italic;"> Lors s'en donne à coeur joie aussi</span><br /><span style="font-style: italic;"> le perroquet, et l'alouette.</span><br /><span style="font-style: italic;"> Il faut que jeunesse se mette</span><br /><span style="font-style: italic;"> A être gaie et amoureuse:</span><br /><span style="font-style: italic;"> C'est la saison belle et heureuse.<br /></span>Qui n'aime en mai a l'âme dure<span style="font-style: italic;">,</span><br /><span style="font-style: italic;"> Quand il entend, sous la ramure,</span><br /><span style="font-style: italic;"> Des oiseaux les doux chants piteux</span>"<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Guillaume de Lorris - </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Le Roman de la Rose<br />(Le printemps)</span><br /><br />_____<br /><br /><br /><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1uZDMEvwIbZgE-88XghXvK1FplI1vZ9VX-9bpbvh4j1ocnM9GgPRhazKMtou3kXF2QDTduu-_cMgBqC9jtfF5IWqNbYivaweL2Qa1eMYncJ4vDcu8fPpq0GBTVJ6Q7-0XzMtGrQ/s1600-h/les_amants_reguliers.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 238px; height: 274px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1uZDMEvwIbZgE-88XghXvK1FplI1vZ9VX-9bpbvh4j1ocnM9GgPRhazKMtou3kXF2QDTduu-_cMgBqC9jtfF5IWqNbYivaweL2Qa1eMYncJ4vDcu8fPpq0GBTVJ6Q7-0XzMtGrQ/s320/les_amants_reguliers.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336771080407633522" border="0" /></a><br />La<a href="http://sorbonneengreve.revolublog.com/"> lutte continue.</a>..<br /><br />[Soundtrack]<br /><ul><li><a href="http://www.deezer.com/track/1101600">Paris Mai</a>, Claude Nougaro (<span style="font-style: italic;">Paris Mai</span>, octobre 1968) </li></ul></div></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-22117107313573373002009-05-10T12:56:00.009+02:002009-12-29T18:11:13.958+01:00One trip, One noise (III)<div style="text-align: justify;">Une route de campagne déserte, où ne peut rouler une voiture que dans un sens, au milieu des champs , bordée de pylônes électriques qui rythment le paysage comme le ferait un train sur une voie ferrée ou un rythme de blues. Des champs de Colza en fleur qui colorent et animent ce paysage monotone de leur jaune printanier. A deux dans la voiture dans une ambiance<span style="font-style: italic;"> Middle West</span> grâce à la musique qui l'accompagne.<br /><br />Une voix rauque et nasillarde qui s'intègre peu à peu au paysage et qui permet de <a href="http://berlin.belleville.free.fr/Musique/I%20Walk%20the%20Line.mp3">marcher tout droit</a>...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif91SEosAyQCQzYMdK0RttozDXO9hpFsmZGJNJ-rj0wf-WWkfVhjk0nKB8I-JiNmglY_vDoXFJ37OfRzV_OigekO-_C9MX5wYNEZ2I3zBcoP_hAbjvk5jQxkyJv2e9pbxkGWiMEw/s1600-h/I+Walk+The+Line.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif91SEosAyQCQzYMdK0RttozDXO9hpFsmZGJNJ-rj0wf-WWkfVhjk0nKB8I-JiNmglY_vDoXFJ37OfRzV_OigekO-_C9MX5wYNEZ2I3zBcoP_hAbjvk5jQxkyJv2e9pbxkGWiMEw/s320/I+Walk+The+Line.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334151716867974434" border="0" /></a></div>Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-25723627.post-83752899751683461592009-04-26T13:14:00.016+02:002010-02-24T21:03:23.856+01:00Aprile<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUN0rsbyTGhjbCoHdtcCB1N-3Ehyxzkp2ZCpSbfh3U255uOP9n2Nglf6Y9pvHaG4D3XA7vvvAKkhQyqmySWjLp7TmkL0sNG9sZhSeH_u6jmV760dq9FtsVY6YAbMp_-hw6J4eEBQ/s1600-h/Aprile+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 258px; height: 172px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUN0rsbyTGhjbCoHdtcCB1N-3Ehyxzkp2ZCpSbfh3U255uOP9n2Nglf6Y9pvHaG4D3XA7vvvAKkhQyqmySWjLp7TmkL0sNG9sZhSeH_u6jmV760dq9FtsVY6YAbMp_-hw6J4eEBQ/s320/Aprile+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5328960896988017698" border="0" /></a>
<br /><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 12"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 12"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CUsers%5CPaul%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><link rel="themeData" href="file:///C:%5CUsers%5CPaul%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_themedata.thmx"><link rel="colorSchemeMapping" href="file:///C:%5CUsers%5CPaul%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_colorschememapping.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:donotpromoteqf/> 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La paix intérieure peut être, l’oubli de soi dans le </span><span style="font-family:";"><i>farniente</i></span><span style=";font-family:";">. La fontaine de Trevi qui ne s’apprécie que la nuit.</span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";">La beauté de l’art dans la Ville éternelle grâce à <span style=""> </span>la finesse des traits de</span><span style="font-family:";"><a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/proserpine.jpg"> Proserpine </a></span><span style=";font-family:";">qui malgré elle se laisse poser la main sur la hanche alors que son âme semble fuir. Le geste reste magnifique dans cet instant d’éternité.
<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-weight: bold;font-family:";font-size:100%;"><span style="font-style: italic;">« Rome est une espèce d’émula</span></span><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;font-size:100%;">tion,</span></span></span></p><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;font-size:100%;">construite sur la misère de l’art »<span class="Apple-style-span" style="color:#000099;"> </span><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"><span class="Apple-style-span" style="color:#3366FF;">*</span></span></span></span></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;">Aprile</span> dans la profusion napolitaine, dans cette conception particulière de la loi passé le Sud de l’Italie. <span style="font-style: italic;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_en_Italie">Le voyage en Italie</a></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_en_Italie"> </a>et Pompéi, la baie de Naples et son coucher de soleil, l’influence espagnole et <a href="http://www.santachiara.info/ver_it/index.htm">Santa Chiara </a>qui accompagne les déambulations des chatons aperçus au coin de la piazza Bellini…</span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-u0G9mj9K2GINPETCdvZPf7v7-qmjDn_tC_gfRt-Pliduk9Z8P9ijb-OhpxZdalON0kdEtmNczOAbE4OYCepQKStq3L02pSVwRVlxcXqCFIOLrFqTc_IBsiEg0-XFysbnGcRBog/s1600-h/Aprile.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 197px; height: 164px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-u0G9mj9K2GINPETCdvZPf7v7-qmjDn_tC_gfRt-Pliduk9Z8P9ijb-OhpxZdalON0kdEtmNczOAbE4OYCepQKStq3L02pSVwRVlxcXqCFIOLrFqTc_IBsiEg0-XFysbnGcRBog/s320/Aprile.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5328961032222277458" border="0" /></a></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal">
<br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;">Aprile</span> à la recherche de soi, dans <span style=""> </span>l’introspection <span style=""> </span>mise en scène dans la comédie à l’italienne. <o:p></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;">Aprile</span> dans la dénonciation de Berlusconi et dans la révolte face au monde. <o:p></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";"><span style="font-style: italic;">Aprile</span> sur le temps qui passe et dans les étapes de la vie...
<br /></span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-weight: bold;">[Soundtrack]</span><!--[if !supportFootnotes]-->
<br /></p><ul style="text-align: justify;"><li><a style="color: rgb(255, 204, 102);" href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/Musique.JPG">Il valzer di un giorno</a><a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/Musique.JPG"> </a>- Gianmaria Testa (<span style="font-style: italic;">Solo dal Vivo</span>, 2009)</li><li> <a style="color: rgb(255, 204, 102);" href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/Musique.JPG">Polvere di gesso</a> - Gianmaria Testa (<span style="font-style: italic;">Solo dal Vivo</span>, 2009)</li><li><a style="color: rgb(255, 204, 102);" href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/Musique.JPG">La nostra città</a><a href="http://berlin.belleville.free.fr/Images/Musique.JPG"> </a>- Gianmaria Testa (<span style="font-style: italic;">Solo dal Vivo</span>, 2009)</li></ul><div style="text-align: justify;"> </div><div style=""><hr style="margin-left: 0px; margin-right: 0px;" size="1" width="33%"><div style="text-align: justify;"> <!--[endif]--> </div><div style="" id="ftn1"><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoFootnoteText"><span style=";font-family:";"><span style="color: rgb(0, 102, 0);font-size:85%;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 14px;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"><span class="Apple-style-span" style="color:#3366FF;">*</span></span></span> </span>Je remercie la personne qui a prononcé cette phrase<o:p></o:p></span></p> </div> </div> Berlin Bellevillehttp://www.blogger.com/profile/16934476062096358558noreply@blogger.com8