27 mars 2007

Regain

La fenêtre est ouverte, la tiédeur du soir entre dans la pièce et enveloppe l’atmosphère de cette douceur chargée de souvenirs pesants.
Bien que je l'affectionne, je n’ai jamais vraiment aimé le printemps. Il annonce le renouveau, la renaissance. Il s’est toujours passé beaucoup de choses au printemps. Mais dans l'expectative, les prolégomènes de ces aventures pathétiques étaient toujours chargés de ce sentiment. Un sentiment d’attente qui ne peut renvoyer qu’au passé.


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La fenêtre était déjà ouverte. Le sentiment un peu le même. Le printemps fut mouvementé. Il annonçait le départ. Le retour a clôt la boucle, comme si tout ceci n’avait jamais existé. Le présent étouffant empêche tout forme de perspective, passée ou présente.
Le ciel bleu, la chaleur, ne font que renforcer ce sentiment. Ils n’évoquent finalement que des souvenirs. Ils évoquent des odeurs. Ils évoquent des émotions. Ils évoquent ce que l’on pensait avoir oublié, abandonné. Le simple effluve du parfum les fait revivre. Je n’aime pas cette nostalgie, elle contredit tout ce qui subsiste.
Elle me fait le même effet que ce disque qui me renvoie dans le passé encore plus lointain d’un printemps pluvieux qui était déjà nostalgique…

Sehnsucht, ich hasse dich, wenn du mich verfolgst. Das Leben ist ein Teufelkreis !





[Soundtrack]

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