Deux destins parallèles qui n’ont a priori pas de rapport ni de concordance si ce n’est l’utilisation de la violence. Et c’est par la mise en scène de cette violence que les films qui les rappellent à notre mémoire – l’un en Allemagne, l’autre en France- qu’ils se ressemblent.
Si Der Baader Meinhof Komplex tente d’expliquer par de courts extraits du livre duquel il est adapté, il tombe vite dans la violence de la « deuxième génération » celle de Brigitte Mohnhaupt, celle qui prend en otage le chef du patronat allemand, Hanns-Martin Schleyer, avant de livrer son corps aux autorités après le «suicide» de Baader-Ensslin en 1977.
Si le titre du film L’instinct de mort reprend le titre du livre de Jacques Mesrine et qu’il tente de trouver des justifications - « On a armé ma main au son de la Marseillaise et cette main a pris le goût de l'arme » - il reste un film d’action à l’américaine. Il met en scène la violence comme un exutoire de la même manière que Jacques Mesrine ou Andréas Baader eux-mêmes pouvaient servir d’exutoire à des sociétés qui voulaient se ranger sans prendre en compte le passé de la guerre encore si proche. La violence que cette génération subissait par répercutions et qui niait encore sa filiation d’avec celle des générations précédentes.
Ce sont deux bons films qui se ressemblent sans se ressembler.
Si le titre du film L’instinct de mort reprend le titre du livre de Jacques Mesrine et qu’il tente de trouver des justifications - « On a armé ma main au son de la Marseillaise et cette main a pris le goût de l'arme » - il reste un film d’action à l’américaine. Il met en scène la violence comme un exutoire de la même manière que Jacques Mesrine ou Andréas Baader eux-mêmes pouvaient servir d’exutoire à des sociétés qui voulaient se ranger sans prendre en compte le passé de la guerre encore si proche. La violence que cette génération subissait par répercutions et qui niait encore sa filiation d’avec celle des générations précédentes.
Ce sont deux bons films qui se ressemblent sans se ressembler.
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Bienvenu dans le mois de novembre, le mois de la mélancolie douce dans laquelle tout peut chavirer d’un instant à l’autre, comme le froid est à la fois sec et humide.
Du dandysme au punk inéluctablement il n’y a qu’un pas, celui du mal-être mal enfoui et contenu…
Du dandysme au punk inéluctablement il n’y a qu’un pas, celui du mal-être mal enfoui et contenu…
Robert de Montesquiou,
Portrait par Giovanni Boldini (1897)
Portrait par Giovanni Boldini (1897)
[Soundtrack]
- Black Wings - Tom Waits (Bone Machine, 1992)
6 commentaires:
Bouh malgré ton billet j'ai pas très envie de le voir, ce Mesrine. Un polar français filmé à l'américaine, bof.
Le mois de novembre est un des pires de l'année: la preuve, il annoce décembre.
il "annonce".
Je ne voulais pas nécessairement te convaincre (même si à mon avis tu fais une erreur...)
Donc le pire c'est décembre ? ça promet...
C'est ici qu'on vote pour les pires mois de l'année ? Janvier, février, c'est bien moche aussi. Et ne me dites pas que les jours rallongent, c'est pas suffisant.
(J'irai peut-être voir Mesrine... mais bon se motiver pour un film, déjà, des fois... alors, deux...)
Selon moi, janvier béneficie de sa position dans l'année: on se motive, le froid est souvent sec et clair, on se dit que l'hiver est bientôt fini. ET puis février arrive, avec ses pluies et sa semaine de canicule, et on se dit qu'on a pas fini d'en baver. Bref.
j'aime le mois de novembre, si doux dans le sud :)
Quand à Mesrine, parfois je reverrais d'être une banque *joke facebook*.
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