15 mars 2009

Je t'ai manqué

Noël 1998. C’était il y a 10 ans, l’année de la sortie de Fantaisie Militaire que l’on s’était empressé de m’offrir. Ce visage moqueur au milieu du vert des lentilles d’eau. Quelque chose d’inquiétant et de rassurant, de beau.

Et puis l’Imprudence quelques noëls plus tard, cet album sombre mais magnifique, celui des films en noir et blanc, celui de la figure intrigante, seule avec son grand manteau.



J'ai du rêver trop fort

Pour ne pas connaître la crise

Je n’ai jamais vu le Vercors

Et je t’ai un peu haï tant de nuits

Pourtant le bleu du pétrole n’est pas une souffrance. Il m’a accompagné comme un retour à l’enfance, entre avril et septembre l’année dernière, et est devenu un peu plus difficile à écouter après le concert de la fête de l’huma. Le visage creusé, une tristesse, celle des mots et celle de voir, de ressentir. Le bleu du pétrole reste sur une frustration, mais il a été là et il continue à être, bien que tu aies eu envie de dire « Yé n'en pé plou. »

« Je serai toujours cet étranger
Au regard sombre
Un rebel dans vos villes de contraste »

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ola senor!
J'espère que tout se passe bien, j'ai entendu dire que tu avais sonné le grand clairon...
Courage!
Sinon, la mort de Bashung me réjouit. Bref ché papa papa...
A bientôt!

Berlin Belleville a dit…

> Bâche pour un gueux : Sonner le grand clairon n'est pas dans mes habitudes...
Je t'ai manqué comme un légo ?
Bref...

Anonyme a dit…

Bah oui, mais bon. Tout mutin que je suis, je ne mérite tout de mm pas un tel mutisme..
Ah le renouveau du marxisme en politique va nous changer du terrorisme. Es-tu de la "lutte" fourre-tout d'aujourd'hui?
Petite anecdote à ce sujet : une femme que je connais très bien, m'a raconté que lors de son CAPES de jeunes néococos ont entonné des iambes "révolutionnaires" au son de tambourins et trompettes. Et bien dansez maintenant... Un tollé râblé malheureusement sans queue ni tête!

Berlin Belleville a dit…

> Rabelais le lapin :
Quel mutisme ? Parano...!
Le fourre-tout à ses charmes, pour ce que j'en pense, voir la note précédente...