Un de ces moments de la fin de l’enfance. Une voiture sur l’autoroute A1 un soir de janvier qui évoque Louis XVI, Lénine et Dieu, le passé de toute façon. Tassés à cinq dans une Opel Corsa, peu de mots, juste des gestes et des mouvements de tête pour se faire comprendre. Dans la promiscuité, les habits noirs et la porte d’Hébron, la brume, la pluie et la plaine, la route de Noyon et l’embranchement de Compiègne.
La voiture avance mais on reste indivisés.
La voiture avance mais on reste indivisés.
1 commentaire:
Cher Monsieur,
Nous croiserons-nous peut-être sur les eaux du Tibre?
La fin du Grand Tour approche pour moi.
Ave atque vale
Enregistrer un commentaire