Sentir l’odeur du foin de ces journées de juin. Ces herbes hautes qui structurent un paysage qui se trouve modifié brutalement. L'attente de quelques mois fauchée en quelques heures, pour prévoir l'hiver, nourrir les bêtes, et recommencer le cycle des saisons. La peur de la météo, de ne pas avoir choisit le bon moment pour faucher et pour endainer. Il pleut parfois sur l'herbe sèche, on ne peut pas toujours prévoir les caprices de la pluie dans les paysages verdoyants. Passés l'énervement et la déception, il faut recommencer, s'accrocher, ne pas tout laisser partir à vaut l'eau, être patient. Ce sont quelques journées de perdues, mais demain il fera beau et l'on pourra botteler.
Les ballots parfois lourds, surtout les premiers quand la botteleuse n'est pas encore réglée.
Les bras souffrent d'abord, quand il faut les charger dans la remorque, mais il y a l'apprentissage de la conduite du tracteur, on se sent fier dans la cabine qui n'est pas climatisée. Le ruissellement chaud entre les omoplates, le t-shirt parfois enlevé révélant un bronzage encore partiel des avant-bras et les brindilles qui viennent se mêler à la sueur acre.
Les mains et les cals souffrent ensuite, de les porter à bout de bras à la fourche dans le grenier, mais on ne se plaint pas, on pense à ceux, qui sous la chaleur des tuiles et dans la poussière, les tassent de manière efficace en s'écorchant les doigts sur les ficelles.
Et les soirées légères, ces rafraichissements pris juste après qui ont un meilleur goût que l'eau chauffée sous le soleil de la fin d'après midi. Le dîner dans le jardin peu de temps après, souvent tous ensemble, le temps de retrouver une apparence convenable après une douche. La fête de la musique parfois, malgré la fatigue et les courbatures.
Le mois de juin dans la douceur qui suit le labeur, la satisfaction d'agir pour l'après. Ce moment nécessaire pour que les saisons puissent suivre leur cours.
Les bras souffrent d'abord, quand il faut les charger dans la remorque, mais il y a l'apprentissage de la conduite du tracteur, on se sent fier dans la cabine qui n'est pas climatisée. Le ruissellement chaud entre les omoplates, le t-shirt parfois enlevé révélant un bronzage encore partiel des avant-bras et les brindilles qui viennent se mêler à la sueur acre.
Les mains et les cals souffrent ensuite, de les porter à bout de bras à la fourche dans le grenier, mais on ne se plaint pas, on pense à ceux, qui sous la chaleur des tuiles et dans la poussière, les tassent de manière efficace en s'écorchant les doigts sur les ficelles.
Et les soirées légères, ces rafraichissements pris juste après qui ont un meilleur goût que l'eau chauffée sous le soleil de la fin d'après midi. Le dîner dans le jardin peu de temps après, souvent tous ensemble, le temps de retrouver une apparence convenable après une douche. La fête de la musique parfois, malgré la fatigue et les courbatures.
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Le mois de juin dans la douceur qui suit le labeur, la satisfaction d'agir pour l'après. Ce moment nécessaire pour que les saisons puissent suivre leur cours.
4 commentaires:
Ah je veux vraiment le voir celui là, et le deuxième aussi, parce que "La Vie moderne", c'était du grand cinéma...
Je me souviens du doc' de Depardon : qui suivait Giscard pendant les présidentielle... Excellent film au demeurant.
héhé, nous serons exactement à l'endoroit où il a tourné le doc. le week-end du 24/07!!
Sincère compassion et pensées... Suis sur paname toutes les vacs...
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